Rédactrice web, Angers
MBway permet d'acquérir des compétences directement exploitables en entreprise ; c'est un excellent compromis.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après un bac littéraire, j’ai passé trois mois comme jeune fille au pair en Floride aux États-Unis. En rentrant en janvier, j’ai intégré le CNPC Pau (école de commerce du sport) pour suivre le Bachelor Management du Commerce du Sport. Trois années durant lesquelles j’ai réalisé différents stages en entreprise du sport. J’ai effectué ma dernière année en alternance, au service communication d’une start-up parisienne.
Après l’obtention de mon Bachelor et n’ayant pas trouvé d’entreprise d’alternance pour réaliser un master, j’ai passé une année loin des bancs de l’école. J’ai travaillé une saison comme surveillante de baignade et secouriste dans un camping vendéen.
Cette année de pause m’a permis de me centrer sur ce dont j’avais vraiment envie pour la suite de mes études. Si le sport est ma passion, le commerce et le marketing sont des sujets qui m’intéressent grandement. Ainsi, j’ai passé les tests d’intégration pour MBway pendant ma saison. J’ai trouvé l’entreprise qui m’a accompagnée durant les deux ans de mon MBA Marketing Communication et digital.
Pourquoi avoir choisi le MBA Marketing, Communication et digital ?
Ayant suivi des cours de marketing et communication lors de mon Bachelor, j’ai découvert ces secteurs et ils m’ont plu. Mes expériences en stage et alternance m’ont aussi donné le goût du marketing, car il permet de mettre en avant une entreprise et de faire connaître ses activités et valeurs.
Ce master m’a donc attirée puisqu'il offrait la possibilité d’approfondir mes connaissances en marketing et en digital. Le fait qu’il se déroule en alternance était aussi un avantage non-négligeable, face à la dimension concrète d’un apprentissage sur le terrain.
Étant paloise d’origine, j’avais aussi envie de vivre une autre expérience étudiante, à Angers, un peu plus loin de chez moi.
Dans quelle entreprise avez-vous réalisé votre alternance et quelles étaient vos missions ?
L’entreprise qui m’a accueillie pendant les deux années du master est Éco-Conseils. Il s’agit d’une société qui distribue des produits d’entretien, de jardin et accessoires de beauté à vocation écologique. L’entreprise distribue ses produits en magasins spécialisés (Biocoop, La Vie Claire…) mais également sur certaines marketplaces (Nature & Découverte, Dream Act…).
Au sein d’Éco-Conseils, j’avais deux grandes missions, l’une marketing et l’autre commerciale. Pour le marketing, il s’agissait de mettre en avant l’entreprise via ses réseaux sociaux, son blog ainsi que la création d’élément d’informations et de publicité sur le lieu de vente pour les magasins.
Pour ma mission commerciale, j’étais chargée des marketplaces. Cela consistait à photographier les produits, les mettre en ligne, rédiger le descriptif et répondre aux éventuelles demandes des clients.
Éco-Conseils étant une petite entreprise, j’avais aussi des missions annexes inhérentes à la vie d’une PME (préparation de salons, traductions, mise en carton de commandes, réflexion quant aux choix de nouveaux produits…).
Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants qui souhaitent intégrer cette formation ?
Je conseille à chacun d’avoir une idée de projet professionnel avant d’entamer des études de commerce. Ces projets sont variés et personnels, et changent au fur et à mesure de l’année, toutefois, ils permettent de se projeter. Ainsi, les apprentissages enseignés en cours, qui peuvent paraître abstraits, deviennent bien plus constructifs.
Par ailleurs, gardez à l’esprit que les travaux de groupe sont des périodes très formatrices, même si on les subit lors des études. Apprendre en équipe, avec des partenaires qu’on ne connaît pas et qui ne font pas partie de notre cercle d’amis permet un apprentissage plus rapide. C’est aussi une manière de mieux se connaître et de s’ouvrir aux autres, ce qui est indispensable dans les secteurs du commerce.
Qu'avez-vous fait après votre MBA ?
Après l’obtention de mon diplôme, j’ai refusé le contrat proposé par mon entreprise d’alternance. En effet, j’avais pour projet de partir faire le tour d’Europe en van aménagé, ce qui est légèrement incompatible avec le salariat. La deuxième année de master a donc été marquée par l’organisation de mon voyage, sur tous les plans.
Pour le plan financier, je devais absolument trouver une activité compatible avec la vie sur la route. La création d’une auto-entreprise dans le digital s’est ainsi imposée.
J’ai anticipé la création de cette entreprise, ce qui m’a permis de quitter mon alternance et de partir sur les routes en ayant déjà quelques clients.
Alors, une fois mon diplôme en poche, je suis en quelque sorte devenue digital nomade.
Quel est votre métier aujourd'hui ? En quoi consiste-t-il ?
Aujourd’hui, je suis rédactrice web freelance. Au quotidien, je rédige des contenus optimisés pour les moteurs de recherches, tendant à convertir, à long et court terme, les lecteurs en acheteurs. Les contenus rédactionnels que je produis sont variés, entre articles de blog, fiches-conseil, pages catégories et pages de site.
À côté de ces missions techniques, je dirige aussi mon auto-entreprise, entre comptabilité, prospection et personal branding…
Mais, je suis aussi actrice de mon voyage, lors duquel le temps de loisirs et le temps de travail s’articulent et se mélangent.
La liberté géographique et temporelle offerte par le freelancing est un avantage considérable. Un autre point positif de ce mode de vie est que je choisis mes clients. Ainsi, j’ai ciblé ma prospection vers les entreprises du sport, afin de relier mes deux passions.