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CLÉMENCE MOREL, Bachelor Marketing Communication 360

Rédactrice Web et Print freelance, Laval

MBway Laval ouvre, en septembre 2025, une nouvelle spécialisation : le MBA Marketing et Communication Digitale. Pour l’occasion nous sommes allés à la rencontre de Clémence Morel, freelance dans le domaine de la rédaction web et print. 

Je veux me former
 

Peux-tu te présenter ?

Je suis freelance depuis trois ans en tant que rédactrice. Je crée les contenus rédactionnels de marques et d’entreprises, que ce soit pour le format web (sites internet, blogs, réseaux sociaux…) ou pour le format papier (communiqués de presse, dossiers de presse, brochures…).
 

Quel a été ton parcours ?

J’ai étudié dans une école de commerce qui m'a permis d’effectuer plusieurs stages de six mois. J’ai ainsi commencé à travailler dans le secteur des vins et spiritueux au sein de l’entreprise familiale Champagne Thiénot, puis du groupe international Pernod-Ricard.
Chez Champagne Thiénot, j’assistais la chargée de communication sur les relations avec les journalistes, les dossiers de presse, la communication web et la création de contenus. Chez Pernod-Ricard, j’ai travaillé sur la partie marketing. J’assistais les chefs de produit, notamment sur les analyses chiffrées des ventes de Champagne Mumm et des actions promotionnelles associées. J’ai également pu participer à la réflexion sur la stratégie globale de la marque.

À la fin de mes études, j’ai choisi de rejoindre une agence de conseil en communication pour mon premier poste : l’agence Sowine, spécialisée là encore dans les vins et spiritueux. J’y ai d’abord été cheffe de projets, puis cheffe de groupe.

Après 5 ans en agence, je suis retournée travailler chez l’annonceur. J’ai évolué en tant que responsable communication au sein du Groupe Saveurs et Délices, pour la marque Réauté Chocolat. Je pilotais la communication des 60 magasins franchisés et succursales.
Puis, j’ai décidé de me lancer en tant que freelance dans la rédaction.
 

Tu as été en agence puis en entreprise et maintenant freelance, qu’est-ce que chaque point de vue t’a apporté ? 

Je pense que c’est un atout d’avoir d’abord travaillé chez l’annonceur et en agence avant de me lancer à mon compte.
D’une part, travailler chez l’annonceur m’a appris les enjeux et contraintes internes de mes clients. D’autre part, mon expérience en agence m’a permis de me construire un réseau professionnel solide, qui a été précieux quand je me suis lancée. De plus, en agence, il faut toujours être multitâches, savoir apprendre sur le tas et être flexible. C’est formateur, et ça m’a sans aucun doute aidée à être plus à l’aise à faire face aux imprévus une fois en freelance.
 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer en tant que freelance spécialisée en rédaction ? 

En agence, j’étais en charge de beaucoup de missions différentes, mais la création de contenus et la rédaction étaient ce que je préférais. Comme il y a peu de postes spécialisés uniquement en rédaction en agence ou chez l’annonceur, devenir freelance était la solution la plus évidente.
Par ailleurs, l’agence permet d’être très créatif, mais exige un rythme de travail très soutenu. Chez l’annonceur, j’ai trouvé que c’était le contraire : le rythme est moins intense, mais le fait de travailler sur une seule marque me semblait plus monotone. Me mettre à mon compte m’a donc paru être un bon compromis entre créativité, variété et équilibre pro/perso.
 

Pour toi, quelles compétences faut-il avoir pour travailler dans la rédaction ?

Il faut avant tout une bonne maîtrise de la langue française. Il faut aussi être créatif pour s’adapter aux positionnements des différents clients, et savoir être force de proposition pour définir les angles et les approches des contenus. Il faut enfin être organisé pour bien gérer son temps et livrer des projets de qualité dans les délais impartis.
 

Qu’aurais-tu aimé savoir avant de te lancer en freelance ? 

Sans réseau préalable, je pense que c’est vraiment difficile. Par exemple, j’ai tenté le démarchage au tout début de mon activité, mais sur environ 150 entreprises contactées, j’ai eu très peu de réponses. Heureusement, j’ai eu la chance de pouvoir surtout compter sur les contacts noués lors de mes expériences précédentes. Et puis le bouche-à-oreille et les plateformes comme Malt et LinkedIn m’aident aussi à trouver de nouveaux clients.
 

Est-il préférable de se spécialiser dans un secteur ou de rester généraliste ?

Être spécialisé aide beaucoup. Dans le domaine des vins et spiritueux, tout le monde se connaît et le bouche-à-oreille fonctionne bien. Je gagne du temps car je maîtrise le vocabulaire, les réglementations et les actualités du secteur. Cependant, il faut bien choisir sa spécialisation. Par exemple, les rédacteurs juridiques ou médicaux sont très recherchés et mieux payés que des rédacteurs qui travaillent pour des secteurs plus accessibles, comme le bien-être.
 

Peux-tu me dire quel est ton quotidien ?

J’établis mon planning chaque début de semaine en fonction de mes projets en cours. Je consacre parfois deux jours complets à un gros projet, comme un site internet, puis je répartis les petites missions sur d’autres jours.
J’intègre aussi des créneaux pour des échanges clients et la gestion administrative (factures, devis, relances).
Je gère ma comptabilité au fur et à mesure pour éviter d’oublier des choses. Dès qu’un projet est terminé, j’envoie la facture pour m’assurer une bonne gestion de trésorerie.
 

Quelle est la mission/réalisation dont tu es la plus fière ?

J’aime particulièrement les projets papier, car ils sont plus tangibles que les contenus web. Le projet que j’ai le plus apprécié est la rédaction d’un guide touristique sur la région d’Amiens. J’ai proposé la structure, écrit tous les contenus et j’ai adoré voir le guide une fois distribué dans les offices de tourisme.
 

Que penses-tu de l’alternance ?

C’est très formateur. Les alternants passent plus de temps en entreprise que les stagiaires et profitent ainsi d’une expérience plus approfondie. Si j’avais su ce que je voulais faire plus tôt dans mes études, j’aurais privilégié l’alternance.
 

Un conseil pour les futurs communicants ? 

Essayez de découvrir d’une manière ou d’une autre les trois grandes facettes de la communication : côté entreprise (annonceur), côté agence et côté freelance. Cela aide à mieux comprendre les enjeux de chaque interlocuteur et rend plus efficace en tant que communicant.

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