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AI-DAHNN DÉSIRE, MBA Commerce et Entrepreneuriat

Lyon

« L’alternance est le meilleur compromis en étant jeune. »

 

Ai-Dahnn Désirée est née en République Dominicaine, et a grandi entre Haïti, les Etats-Unis et la Martinique. Polyglotte, Ai-Dahnn a travaillé dans plusieurs pays et adore être en relation avec l’international. Elle vient de terminer son MBA Management Commerce et Entreprenariat dans notre école de commerce et de management.

 

Voici son témoignage.

 

SON PARCOURS

Depuis toujours, elle pratique trois langues à la fois (anglais, espagnol, français). Après l’obtention de son baccalauréat à 16 ans en Martinique, elle décide de venir s’installer à Paris pour ses études.

« Je suis partie seule à Paris en Bachelor à l’ESG – puis l’ISTEC à Paris en alternance com’ marketing : c’était de superbes expériences.

A 18 ans, j’avais déjà un BAC+3. Ayant sauté 2 classes, je me disais que je pouvais profiter de plusieurs années sabbatiques pour partir toute seule et me découvrir. »

Ai-Dahnn s’envole d’abord à Prague, ou elle occupe un poste de Data Analyst puis d’Hapiness Manager dans une entreprise. Elle part ensuite en Espagne pour être manager-animatrice «  au bord de la piscine » (rires). Après, elle décide de partir à Miami, où elle rejoint une partie de sa famille « j’ai travaillé dans un Smoke shop puis j’ai été responsable communication dans une entreprise qui organisait la Miami Swim Week. ».

A son retour en France, elle fait de la porte à porte pour la Croix Rouge : « j’avais développé des compétences en communication et en vente, et cette expérience-là m’a permis de travailler sur mon relationnel. C’était un défi pour moi, d’autant plus que j’ai eu la possibilité de former une équipe. »

 

LE MBA MANAGEMENT COMMERCE ET ENTREPRENARIAT

« J’avais des cours de management, de finance, d’entreprenariat. J’étais davantage spécialisée en communication / marketing mais en cours de route, j’ai développé la fibre entrepreneuriale. Les cours et le challenge start-up m’ont permis de mettre en place une vision moins visionnaire / utopique et d’apprendre apprendre à construire quelque chose depuis le début.

J’ai beaucoup aimé le CSU. C’était très difficile puisqu’il faut se focus et rester concentré. C’était un vrai exercice pour moi (rires). C’était intéressant de se dire qu’une petite idée d’un coin de la tête peut faire fleurir une entreprise. Les intervenants étaient très impliqués dans nos créations et projets, ils nous accompagnaient comme ils auraient accompagné un entrepreneur.

J’ai aussi aimé les cours de com’, et j’ai eu un gros coup de cœur sur M. Hauser, qui a réussi à me faire aimer les cours de finance. »

 

L’ALTERNANCE

« Pendant ma première alternance, j’ai fait beaucoup de phoning. Cette expérience ne m’a pas plu et j’ai décidé de changer en deuxième année. Caroline Vincent m’a suivi et bien aidé. Elle m’a redirigé vers Carrefour Market : le poste consistait à être manager magasin pour directeur magasin à St Fons.

J’ai ensuite changé de magasin, je suis allée à Irigny : là-bas, j’ai rencontré un nouveau directeur et découverts une nouvelle dynamique. C’était un contexte client plus proche, et le contact était plus facile. J’étais dans une équipe avec une bonne mentalité. Mon tuteur m’a fait passer sur un poste de community manager : je m’occupais de tout le digital, de l’implémentation des nouveaux outils, de la création de contenu pour dynamiser la cohésion et la com’, dans l’objectif de créer un environnement de travail plus agréable.

 

Je me suis rendue compte que la communication, c’était fait pour moi. 

 

L’alternance est le meilleur compromis en étant jeune. Le marché du travail demande de l’expérience. Selon moi, c’est le meilleur atout lorsqu’on est jeune diplômé. Il y a des choses que j’ai apprise dont je suis fière, et c’est grâce à l’alternance. Chez MBway, j’ai été très bien accompagnée. Le suivi est incroyable. »

 

SES PROJETS FUTURS

« J’ai quelques projets pour « après ». Je sais que je vais me tourner vers la communication : j’aimerais mettre ma créativité au profit d’une entreprise. Si non, je pense que je pourrais lancer celle du Challenge start-up. C’était de la conciergerie scolaire. On propose un accompagnement des étudiants qui veulent venir étudier en France : administratif, logement, aide à la décision, suivi scolaire et médical, aide à l’apprentissage de la langue...

C’est quelque chose qui correspond à mon parcours et qui a du sens pour moi. »