Olivier Cullière, coach du Start'Up Challenge 2016 pour les étudiants en 2ème année de MBA de l'école MBway Paris, nous parle de cet événement phare de l'année et de ces principaux enjeux pour les futurs entrepreneurs.
Start'Up Challenge 2016
" Le Challenge Start’up est un dispositif dédié à l’élaboration d’un business plan autour de la création d'une entreprise rentable et pérenne. Si on peut trouver de nombreuses vertus pédagogiques et professionnelles à ce type de démarche, l’une d’entre elles est la mobilisation et l’application des connaissances relatives à la gestion et au management. Cependant, un projet entrepreneurial ne peut se mener en toute efficacité sans appel à des compétences spécialisées. Ainsi, dans l'écosystème entrepreneurial, un réseau d’accompagnateurs diversifiés agit et conseille en soutien aux créateurs. Il en va de même pour le Challenge Start’up.
Positionnés à des moments clés, des experts jalonnent le parcours du Challenge sur des champs de décisions capitaux en matière entrepreneuriale : le commercial, le juridique, les ressources humaines et le financier.
Poursuivant un objectif global de professionnalisation de la démarche, ils interviennent selon une double modalité. Dans le respect des orientations fixées par l'école, ils consolident d’une part les savoirs généralistes indispensables à chaque projet. Il s’agit de l'étude de marché, du choix de la forme juridique, de l'élaboration des tableaux financiers, etc. D’autre part, face aux situations particulières, ils guident les porteurs de façon plus spécifique par leur capacité à apporter des réponses et recommandations adaptées à chaque type d'enjeux.
A titre d’illustration, les équipes tirent grand profit des appréciations d’une consultante en droit des sociétés et en gestion des RH. Coûts des salariés, contraintes liées aux statuts ou encore conditions de protection industrielle sont débattus au cas par cas. Un autre domaine d’accompagnement porte sur l’appréhension de la clientèle. L’expert commercial peut ici ajuster son discours sur des points tels qu’une relation avec un distributeur ou un budget de plan commercial. En fin de démarche, une ancienne directrice financière lève les doutes concernant le volet prévisionnel du business plan. Son œil exercé s’attarde par exemple sur les circonstances singulières d’un endettement, d’une trésorerie ou d’une rentabilité. Et l’on sait l’impact néfaste engendré par ce type d’inexactitudes envers la crédibilité du travail d’ensemble.
Incontestablement, en complément du suivi longitudinal, la qualité des projets du Challenge start’up nécessite la contribution de ces experts. "