Le statut de micro-entrepreneur séduit de plus en plus de Français chaque année grâce à sa simplicité et à ses avantages administratifs. Mais comme pour tout régime fiscal et social, des ajustements sont régulièrement apportés. En 2025, plusieurs changements significatifs vont impacter les micro-entreprises.
Chez MBway, école de commerce et de management à Lyon, nous savons combien il est essentiel pour les entrepreneurs de rester informer des dernières réglementations et de s’adapter à ces évolutions. Notre MBA Management, Commerce et Entrepreneuriat en alternance est conçu afin de vous apporter des compétences concrètes et stratégiques afin de vous préparer à toutes les facettes de l’entrepreneuriat. Si vous hésitez à vous lancer dans l’entrepreneuriat, lisez ce précédent article pour savoir si vous êtes fait pour devenir micro-entrepreneur.
Que vous soyez déjà micro-entrepreneur ou que vous envisagiez de vous lancer, notre business school lyonnaise vous à récapituler tout ce qu’il faut savoir pour être parfaitement préparé aux changements de ce statut en 2025.
Ce qui change en 2025 pour les micro-entreprises
De nouveaux seuils de franchise de TVA
Les seuils de franchise en base de TVA déterminent le montant maximum de chiffre d'affaires qu'un micro-entrepreneur peut réaliser sans devoir facturer la TVA à ses clients.
À compter du 1er janvier 2025, les seuils de franchise en base de TVA subiront des ajustements notables qui impacteront directement les micro-entrepreneurs. Ces modifications concernent à la fois les activités commerciales, les prestations de services et la location meublée, avec des ajustements variés selon les secteurs.
Les activités de négoce, de vente à consommer sur place et de fourniture de logements verront leur seuil de franchise abaissé à 85 000 €, contre 91 900 € auparavant. En revanche, pour les prestations de services et la location meublée, le seuil de franchise sera relevé à 37 500 €, contre 36 800 € actuellement.
Du côté des seuils majorés, qui permettent de déterminer le seuil limite avant assujettissement, les changements suivent la même logique : une baisse pour les activités de négoce et fourniture de logements, avec un seuil abaissé à 93 500 € (contre 101 000 €), et une augmentation pour les prestations de services et la location meublée, avec un seuil relevé à 41 250 € (contre 39 100 €).
Par ailleurs, ces nouveaux seuils ne seront plus révisés tous les trois ans, contrairement à ce qui était en vigueur jusqu'à présent, offrant ainsi une stabilité sur le long terme.
Enfin, pour les micro-entrepreneurs dépassant ces seuils, une nouvelle règle s’appliquera : le régime de franchise en base de TVA pourra être conservé l’année du dépassement, mais l’assujettissement à la TVA interviendra dès l’année suivante. Ce changement offre un peu de flexibilité, permettant de mieux anticiper la transition.
Ces modifications visent à harmoniser les règles tout en offrant une meilleure transparence aux micro-entrepreneurs, notamment dans le cadre d’échanges au sein de l’Union européenne.
Une hausse des cotisations sociales pour les micro-entrepreneurs libéraux
À partir de janvier 2025, les micro-entrepreneurs exerçant des activités libérales relevant des BNC (Bénéfices Non Commerciaux) verront leurs cotisations sociales augmenter. Cette mesure concerne à la fois ceux affiliés à la CIPAV (Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse) et ceux relevant du régime général de la sécurité sociale. L’objectif principal de cette hausse est de financer une retraite complémentaire obligatoire pour ces professionnels, jusqu’à présent peu couverts.
Concrètement, le taux global des cotisations sociales passera de 23,1 % à 24,6 % pour les micro-entrepreneurs affiliés au régime général, et une nouvelle augmentation à 26,1 % est prévue pour 2026. Du côté des affiliés à la CIPAV, une hausse similaire est appliquée, touchant notamment les taux de l’assurance maladie et de la retraite complémentaire. Les micro-entrepreneurs concernés verront alors leur taux global des cotisations sociales passées de 21,2% à 23,2%.
Ces ajustements, bien qu’ils augmentent les charges des micro-entrepreneurs, visent à renforcer leur protection sociale, notamment en leur garantissant de meilleurs droits à la retraite.
Une transition vers la facturation électronique obligatoire
L’un des changements majeurs à venir dans les trois prochaines années concerne l’introduction progressive de la facturation électronique, également appelée "e-invoicing".
Actuellement, les micro-entrepreneurs, comme toutes les entreprises, sont tenus de fournir une facture pour chaque prestation réalisée, souvent au format papier. À partir de 2026, ces factures devront être émises et transmises par voie numérique, selon un calendrier progressif :
• 1er septembre 2026 : obligation pour les grandes entreprises et les ETI de produire des factures électroniques.
• 1er septembre 2026 : obligation pour toutes les entreprises, y compris les PME et micro-entreprises, de recevoir les factures au format électronique.
• 1er septembre 2027 : obligation pour les PME et micro-entrepreneurs de passer également à l’émission des factures électroniques.
Cette évolution vise à simplifier et à moderniser les processus administratifs tout en garantissant une meilleure transparence fiscale.
Pour vous conformer à cette obligation, il sera nécessaire de vous équiper d’un logiciel de facturation certifié et compatible avec le portail Chorus Pro, la plateforme dédiée à la facturation électronique.
Ce qui reste inchangé pour les micro-entrepreneurs en 2025
En 2025, plusieurs éléments clés du régime de la micro-entreprise resteront identiques à ceux de 2024. Premièrement, les seuils de chiffre d'affaires pour bénéficier du régime fiscal de la micro-entreprise, fixés en 2023 pour une durée de trois ans, ne subiront aucune modification. Ces seuils sont les suivants :
• 188 700 € pour les activités de vente de marchandises, de restauration sur place ou de fourniture de logement
• 77 700 € pour les prestations de services et la location meublée relevant des BIC ou des BNC
Ensuite, pour les activités qui ne relèvent pas des BNC, les taux de cotisations sociales resteront également stables en 2025. Cela inclut :
• 12,3 % pour les activités de vente de marchandises, de restauration sur place et de fourniture de logement
• 21,2 % pour les prestations de services commerciales ou artisanales relevant des BIC
Les changements annoncés pour 2025 marquent une nouvelle étape pour les micro-entreprises, entre opportunités et ajustements à anticiper. Que vous soyez déjà entrepreneur ou que vous envisagiez de vous lancer, il est essentiel de bien comprendre ces évolutions pour gérer efficacement votre activité et garantir sa pérennité.
Chez MBway, école de commerce à Lyon, nous vous accompagnons dans votre parcours entrepreneurial grâce à des formations innovantes et professionnalisantes. Notre MBA Management, Commerce et Entrepreneuriat en alternance est conçu pour vous fournir les outils nécessaires pour exceller en commerce, gestion, stratégie ou innovation sur des marchés porteurs. En tant qu’école de commerce lyonnaise reconnue pour son expertise et son approche orientée terrain, nous formons des entrepreneurs et managers prêts à relever les défis du monde professionnel.
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