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« J’ai hâte de finir mes études mais j’ai aussi peur de l’après »

Toute notre scolarité, nous avons eu hâte de terminer un cycle pour en entamer un autre. L’école pour le collègue pour le lycée, le lycée pour les études supérieures. Dans beaucoup de cas, et notamment pour nos étudiants, les études vont s’arrêter à l’issue de leur MBA ; peu nombreux sont qui continuent sur un double-diplôme.

 

Ces cycles étaient bien délimités dans le temps, rythmés par des temps forts et des évaluations, qui garantissaient notre passage dans le cycle suivant. Mais après l’obtention de leur BAC+5, les étudiants n’ont plus de petits cycles bien délimités et encadrés pour se projeter.

Les étudiants savent qu’ils vont atterrir dans le monde de la vie active, et qu’il n’y aura plus de structure encadrante à laquelle appartenir pour leur rappeler de faire telle ou telle démarche. Ce que certains considèrent comme la liberté, d’autres l’appréhendent : par manque de confiance en soi, à tort ou à raison. Il y a aussi ceux qui refusent de grandir, et veulent éviter ce passage de la vie d’étudiant à la vie d’actif, aussi nommée « la vie d’adulte ». Ce phénomène, connu sous le nom du Syndrome de Peter Pan, a été théorisé par le psychanalyste américain Dan Kiley en 1983 dans son ouvrage « Le syndrome de Peter Pan : Ces hommes qui ont refusé de grandir. ».

Jamais reconnue par le corps médical comme une maladie mentale à part entière, ce trouble concerne les individus qui préfèrent rester en enfance ou adolescence en refusant toute forme de responsabilité en retardant leur insertion professionnelle, en prolongeant leur vie au domicile familial, et en faisant graviter leurs centres d’intérêts autour de l’imaginaire à travers les jeux vidéo par exemple.

Sans considérer la peur de la fin des études comme un symptôme du syndrome de Peter Pan dont il faudrait s’inquiéter, MBway Lyon vous donne quelques pistes de réflexion pour anticiper et accueillir le début de la vie active au mieux.

 

NOS CONSEILS

  1. Etablir ses plans A, B et C (voir D)

Souhaitez-vous poursuivre vos études pour accumuler davantage de bagage ? Ou au contraire, vous n’en pouvez plus des bancs de l’école ? Dans ce cas, préférez-vous partir à l’étranger ? Vous engager pour un volontariat, à France ou à l’international ? Décrocher votre premier CDI ? Ou effectuer plusieurs CDD pour découvrir différents secteurs professionnels ?

Si plusieurs options vous tentent, vous pouvez faire appel à des outils d’aide à la décision. L’un d’eux consiste à prendre une feuille de papier, et à dessiner un tableau des « pour ou contre ». Une colonne projet, une colonne pour, une colonne contre. Par ligne, écrivez les différents avantages et inconvénients pour chaque projet. N’hésitez pas à faire appel à vos proches pour vous aider à remplir ce tableau, ils auront certainement des éléments auxquels vous n’auriez pas pensé.   

Il est important de garder en tête qu’un choix n’empêche pas l’autre. Ce n’est pas parce que vous optez pour un premier CDD que vous ne pourrez pas partir en service civique à l’étranger à l’issue. Mais il est important d’envisager toutes les options et de les classer par ordre de préférence. Cela vous aidera à ne pas vous sentir perdu.

 

  1. S’organiser

Parce que vous êtes perdus, vous aurez certainement tendance à remettre à plus tard voir à procrastiner l’organisation de votre prochaine rentrée.

Qu’elle s’effectue dans un nouveau diplôme, dans une entreprise pour un premier poste, à l’étranger pour un voyage, dans une association pour un volontariat, il est important de vous organiser.

Poser des questions autour de soi, se documenter au maximum, dresser la liste des paramètres à prendre en compte (les contraintes personnelles, les questions de niveau de vie, l’équilibre que vous souhaitez entre la vie pro et la vie perso…), vous permettrons d’anticiper et donc d’éviter d’être sous pression à l’approche de la fin de l’année scolaire. D’autant plus que pour une majorité d’étudiants, les mois de mai à juillet sont les plus stressants et chargés de l’année, rimant avec examens, oraux, mémoires, soutenances… Alors un conseil : on limite la procrastination le plus possible !

 

  1. Se jeter à l’eau

Avoir plans A, B, C, D… et une bonne organisation ne suffisent pas toujours à se sentir pleinement rassuré. Et si c’était une mauvaise idée ? Si ça ne me plaisait pas ? Et si je ne plais pas ? Oui, effectivement, ces questions sont des hypothèses, avec plus ou moins de probabilité. Mais vous n’essayez pas, vous ne pourrez pas savoir. Et si elle se réalisent, ce n’est pas grave. Vous qui vous êtes documentés et avez anticipé, vous saurez rebondir et trouver des solutions. N’oubliez pas vos plans B, C et D.

Aujourd’hui, plus que jamais, les parcours professionnels ne sont plus des lignes droites. Vous avez le droit de vous tromper, et la possibilité de vous retrouver. Et il est normal d’avoir peur : transformez-la en énergie positive qui vous poussera à aller de l’avant ! Ayez confiance en vous, et parlez-en avec vos proches. Ils vous connaissent parfois mieux que vous-mêmes et pourrons être de très bons conseils.

 

Chez MBway Lyon, nous considérons que la professionnalisation pendant les études est l’un des meilleurs moyens pour rentrer sur le marché du travail. En effet, nos étudiants terminent leurs études dans notre école de management avec 2 ans d’alternance en proche ; et bien plus pour ceux qui en avait fait auparavant. Nombreux sont nos étudiants, Alumni, intervenants et tuteurs qui prônent l’alternance et considèrent que c’est avoir une longueur d’avance.

 

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