Ce mardi 14 mai, MBway Bordeaux a eu l’immense privilège d’accueillir Clément Poyade, le co-fondateur de la société Yacon&co pour la masterclass « Entrepreneuriat : L’art d’entreprendre ». C’est à la télé, comme des milliers de personnes que nous avons découvert Clément Poyade et ses deux associés. En effet, lors de leur participation à l’émission « Qui veut être mon associé », diffusée en février dernier sur M6, ils ont présenté leur sirop révolutionnaire !
MBWAY BORDEAUX x YACON&CO
Clément Poyade, jeune entrepreneur nous a partagé les coulisses de la création de Yacon&co, start-up créée il y a 3 ans dans une grange de 40m2 dans la commune d’Arfeuilles. Au vu de leur fort succès, ils ont traversé les routes Auvergnates et posé valise à Vichy dans un entrepôt de 400m2. Leur objectif est d’implanter sur le marché français des produits faits à base de yacon un aliment tout droit venu du Pérou. Le principe est simple, fabriquer un sirop au pouvoir sucrant en étant quatre fois moins riche en sucres et deux fois moins caloriques que les sucres ou sirops classiques. Yacon&co c'est bien plus qu'une simple création d'entreprise, mais la volonté de mettre fin à un véritable problème de santé publique.
En plus de ce sirop, les trois associés commercialisent également de la pâte à tartiner à base de sirop de yacon, qui est conditionnée à Vichy. Ces deux produits sont accessibles dans plus de 600 points de vente ainsi que sur leur site internet. Lors de cette masterclass, Clément a pu mettre en lumière les rouages de l’entrepreneuriat ainsi que son parcours atypique qui a inspiré et motivé nos étudiants quant à la poursuite de leurs études. « Entreprendre pour moi c’est pas forcément entreprendre dans une entreprise, c’est entreprendre sa vie. Faire des choses et être actif », nous dit Cément Poyade.
MBWAY BORDEAUX : L’ÉCOLE DE MANAGEMENT QUI FORME LES LEADERS DE DEMAIN
Cet événement mémorable a été possible grâce à la collaboration avec MBway Bordeaux, une école de management dont le but est de créer la préférence. L’objectif principal de l’école MBway est de former les futurs talents de demain, que ce soit des futurs entrepreneurs ou managers. De plus, les méthodes d’apprentissage ne cessent d’évoluer afin d’être en adéquation avec le monde de l’entreprise qui ne cesse d'évoluer.
Chez MBway Bordeaux, nous mettons au coeur de notre pédagogie l’employabilité des étudiants en proposant des programmes de formation innovants en lien avec le monde professionnel, notamment grâce à nos intervenants, les périodes en entreprise ainsi que les divers challenges proposés tout au long de l’année. C’est donc un partenariat réussi pour MBway Bordeaux et la start-up Yacon&co qui a offert à nos étudiants une expérience enrichissante et qui les a motivés à devenir acteurs de leur propre vie.
TÉMOIGNAGE DE CLÉMENT POYADE, CO-FONDATEUR DE YACON&CO
Quelles leçons tirez-vous de votre aventure entrepreneuriale ?
Beaucoup de résilience, je crois que c’est vraiment une clé pour l’entrepreneuriat parce que c’est pas facile. On voit souvent la partie émergée de l’iceberg des entrepreneurs qui ont la fastlife. Mais tous ceux qui ont la fastlife c’est qu’ils ont trimé pendant de nombreuses années avant de l’avoir. C’est pas si simple que ça en paraît. Mais de la résilience, de la remise en question, parce que c’est une remise en question perpétuelle, on est confrontés tous les jours à des nouveaux challenges, à des nouveaux problèmes, parce qu’être entrepreneur c’est avant tout régler des problèmes. Donc si on est pas capable de se remettre en question, d’écouter son entourage, que ce soit pro ou perso, on va dans le mur. C’est la remise en question qui fait qu’on arrive à progresser et s’améliorer.
Que donneriez-vous comme conseils à un jeune qui souhaite entreprendre ?
Alors y’a un conseil que je donne toujours c’est faites des choses ! Entreprendre pour moi c’est pas forcément entreprendre dans une entreprise, Ça peut être s’investir dans une asso, en étant au BDE, ça peut être plein de choses. C’est juste « entreprendre » sa vie, et entreprendre sa vie ça va par faire des choses. Ne pas être passif mais plutôt être actif. Tout ne serait pas parfait et beaucoup de choses seront imparfaites mais le fait de faire beaucoup de choses et de tout le temps être dans cette dynamique d’activité ça permet d’apprendre sans cesse. De faire des conneries, et en général quand on en fait on les refait pas une deuxième fois, et donc le jour où on a un vrai projet sérieux qui se construit, potentiellement on va na pas se prendre les pieds dans le tapis là où des personnes ont pu le faire.
Ça c’est vraiment le conseil ultime que je donne, le deuxième c’est de bien s’entourer. Parce que la réussite de l’entreprise va aussi avec l’entourage et une fois de plus l’entourage ça va des associés jusqu’aux amis en passant par les employés, les investisseurs, le fournisseurs, les clients. Et en général quand on est bien entouré on est dans une bonne dynamique, une dynamique positive parce qu’une fois de plus c’est dur donc si on est entourés par des gens négatifs c’est encore plus dur. Il faut des gens bienveillants qui vont pouvoir nous challenger un petit peu et nous dire ce qui va et ne va pas. Donc avec ces deux conseils je pense qu’on est pas trop mal armé, même si évidemment y’a pas de vérité absolue.
Quelles sont les 5 qualités que doit avoir un bon entrepreneur ?
J’en ai dit deux mais du coup remise en question, résilience, et débrouillardise. Moi je suis un expert en rien du tout, j’ai quand même des domaines d’expertise où je suis meilleur que d’autres, mais par contre je suis un gros polyvalent. C’est-à-dire que je suis capable d’avoir une conversation autour d’un sujet commercial, d’un sujet logistique, d’un sujet marketing, d’un sujet communication, d’un sujet finance potentiellement. Quand on est débrouillard en général on ose faire plein de choses, et ça nous permet de monter en compétences et de pouvoir challenger au moins un prestataire ou un employé. Donc la polyvalence c’est pour moi la quatrième belle qualité pour un entrepreneur.
Et la cinquième qualité, savoir se vendre, ça paraît assez évident. Mais ce qui est pour le coup bien dans notre trio avec Raph et Thierry c’est qu’on sait se vendre chacun de notre côté. Raph c’est une machine de guerre sur les réseaux sociaux, elle y est très présente, et c’est vraiment la public face de Yacon&co. Thierry c’est vraiment l’aspect relation avec les fournisseurs où il sait créer des relations très long terme avec les fournisseurs, il sait embarquer des gens dans des histoires, et moi je suis plutôt sur la partie commerciale levée de fond. Et en fait, le fait de savoir se vendre, de savoir vendre son projet, sa personnalité, son entreprise ça aide. Donc il faut s’entraîner, pas avoir peur du ridicule, parce qu’une fois de plus peut être que les cinq premières fois où tu vas commencer à vendre ce sera pas ok mais naturellement tu vas t’améliorer.