Bonne nouvelle pour les cadres débutants ! Selon une enquête de l'Apec, les profils ayant entre 1 et 10 ans d'expérience demeureront les plus convoités par les entreprises en 2023. Les jeunes diplômés et les cadres débutants représentent 15% des 308 000 postes de cadres prévus par les recruteurs, soit 46 300 opportunités d'emploi pour les diplômés de niveau bac+4 ou bac+5. Cette tendance devrait être similaire à celle de 2022.
Prévisions d'embauche pour 2023 pour les jeunes cadres
Les secteurs les plus porteurs pour les cadres en 2023 seront l'informatique, l'ingénierie et le conseil, qui connaîtront une augmentation de 3% de leur volume d'embauche par rapport à l'année précédente. Les activités informatiques et de télécommunications devraient ainsi recruter 67 380 cadres, tandis que l'ingénierie R&D en recrutera 42 660. Les activités juridiques, comptables et de conseil prévoient également d'augmenter leur volume de recrutement de 2%, avec 29 120 postes disponibles. Dans le secteur de la banque-assurance, on prévoit 27 130 recrutements (+3%).
En revanche, certains secteurs connaîtront une baisse de leurs perspectives d'embauche de cadres. La communication et les médias enregistreront une baisse de 4% des embauches, tandis que les services divers aux entreprises (intérim, sécurité, nettoyage, etc.) et le transport-logistique pourraient connaître un recul respectif de 7% et 5%. Dans le secteur de la construction, les recrutements de cadres devraient baisser de 7% en raison de la chute des mises en chantier et de l'investissement immobilier des ménages. C'est cependant dans le commerce et la distribution que la baisse sera la plus importante, avec une diminution de 9% des recrutements prévus.
L'industrie sur le podium des recruteurs
L'industrie offre des opportunités d'emploi dans des secteurs comme l'aéronautique, où les carnets de commandes sont pleins. Cependant, d'autres secteurs tels que le caoutchouc, les plastiques, la chimie et la pharmacie réduiront leurs volumes de recrutement en raison de l'augmentation des coûts de production liés à la hausse des prix de l'énergie et des matières premières mais avec une optimisation des postes pour une meilleure rentabilité des coûts.
L'Apec avertit cependant que ces prévisions sont soumises à de nombreuses incertitudes, telles que l'inflation, les tensions géopolitiques, l'instabilité bancaire et les conflits sociaux. La croissance économique est donc susceptible d'être affectée, ce qui pourrait avoir un impact sur les prévisions d'embauche.
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