Le séminaire de créativité, c’est la première étape du Challenge Start’Up, qui sera dès la rentrée, le fil rouge des filières commerciales en deuxième année de MBA.
L’objectif : dénicher et révéler les talents des étudiants
Pour préparer cette aventure entrepreneuriale, les étudiants de première année du campus de Caen, se sont répartis en équipes pour confronter leurs premières idées de start-up lors d’un séminaire participatif et hyper dynamique. Trois jours d’ateliers immersifs permettent de développer les représentations des participants et les invite à trouver des concepts innovants et originaux en réponse à de réels besoins économiques et sociétaux.
Typhaine, MBA Communication & Digital :
« Ces ateliers permettent d’abattre les barrières qui limitent notre créativité. A la fin des 3 jours un premier pitch permet à chaque équipe de présenter ses idées à un jury de professionnels de la création d’entreprises et d’avoir un premier retour ».
Un enjeu majeur : Le Coup de cœur du Dôme
Cette année, nous sommes sortis du campus et avons pensé un format plus interactif dans un cadre ouvert en partenariat avec Le Dôme. A la clé, le prix "Coup de cœur" : un an de résidence et d’accès au Fab Lab pour le projet sélectionné par François MILLET, Chargé de projet Living Lab :
« Le Dôme est un lieu dédié à la recherche et l'innovation participatives. Ce sont des méthodes émergentes qui invitent à un dialogue avec les différentes parties prenantes de projets et avec la population. Permettre à des étudiants de pouvoir s’initier et tester ces méthodologies de façon précoce nous semble important. Mobiliser leur profil dans des projets croisés avec d'autre filières scientifique ou dédiées à l'innovation permet de fertiliser les cultures, les points de vue et de créer un espace innovant de formation.
Avoir une approche territoriale est aujourd'hui essentiel pour des raisons de réseau et d'intégration dans un écosystème professionnel. Ce dialogue avec l'ensemble des acteurs de la recherche et de l'entreprenariat du territoire doit commencer dès la formation des futurs professionnels.
Pour Le Dôme, la collaboration avec MBway s'inscrit dans cette volonté de participer aux dynamiques et à la diversité de l'agglomération caennaise et plus largement de la Normandie. Elle participe d'une attractivité basée sur l'originalité et le caractère unique de la collaboration entre MBway et un espace culturel comme Le Dôme.
Le Dôme souhaite partager avec les publics des enjeux de sciences et de société. Le choix pour MBway de faire travailler les étudiants sur des problématiques de santé au quotidien s'inscrit dans ces thématiques. Avec le projet coup de cœur on croise tous les éléments de force qui sont chers au Dôme : un objet qui peut être prototypé et qui incarne la problématique, croisé entre science, technologie et inclusion et dont le bon développement ne peut que passer par une co-création avec les personnes bénéficiaires. Si avec tout ça on ne devient pas coup de cœur ? »
Animé avec enthousiasme par Marie-Christine LEFEBVRE, Christèle BARAL, Aurélie GAILLARD et Tristan TORNATORE, formateurs experts en management, communication et stratégie digitale, le pari d’un tel séminaire en version hybride a été un vrai challenge !
Tristan, coach & jury a pour rôle d’accompagner ses groupes dans la réalisation des ateliers :
« Je dois d’abord m’assurer que tous comprennent les consignes. Ensuite, je deviens facilitateur. Je m’atèle à pousser les participants à sortir de leur zone de confort, à laisser les idées les plus folles s’exprimer et réprimer les objections qui n’apportent rien au processus créatif.
En tant que jury, je change de casquette, et je pousse les groupes à se poser des questions. Un projet, concept ne peut être porté que si les porteurs y croient et sont convaincus de leur proposition. Les jurys challengent pour voir si le projet est réalisable, mais surtout pour s’assurer que les convictions sont solides et justifiées.
Je suis toujours surpris des idées proposées. Particulièrement cette année. La majorité des projets donnent une impression de déjà-vu. Et c’est parfait ! Cette impression de déjà-vu est le signe que le projet fait écho avec une vraie problématique ! Les porteurs ont tous montré de solides motivations et convictions. Et même si ce n’est que le début du travail et qu’une preuve d’intérêt sera nécessaire, je suis épaté par la créativité des étudiants. »
Tristan donne les clefs pour réussir le défi :
« Deux conseils majeurs :
- Confrontez vos idées avec le marché. C’est le marché qui aura raison. Personne, peu importe son poste, ne peut savoir si une idée fonctionnera ou non. La clé c’est le marché. S’il répond présent, alors il y a un projet, sinon il faut, non pas abandonner, mais certainement adapter le concept.
- Enfin, ayez la culture du feedback ! Ne gardez pas votre projet pour vous. Demandez, proposez, osez en parler et prenez tous les retours comme une aide indispensable. Les retours négatifs sont des conseils en or pour améliorer votre produit. Entendre que votre projet est bien, c’est toujours rassurant et ça va nourrir votre égo, mais ça n’apporte rien. Ce que vous faîte bien ne sera pas un axe d’amélioration. Un retour négatif, c’est une opportunité pour évoluer.
Posez la question « Qu’est ce qui ne t’a pas plu » et non « qu’en as-tu pensé » et vous aurez gagné. »